En tombant malade, un pasteur a compris comment prendre soin des autres

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« Nous sommes faits pour porter les fardeaux les uns des autres, ce qui signifie être nous-mêmes accablés par les souffrances et les peines des autres. Ce n’est rien de moins qu’une expression d’amour. »

Russ Ramsey est pasteur de la Christ Presbyterian Church, à Nashville, dans le Tennessee. Pour Relevant Magazine, il revient sur la façon dont sa maladie chronique lui a appris à prendre soin des autres.

Quand Russ Ramsey a commencé à avoir de la fièvre, il ne s’en est pas trop soucié. Il venait d’arriver dans cette ville et n’avait pas encore de médecin traitant. Mais après plusieurs jours de fièvre et de perte de poids, il s’est décidé à consulter un spécialiste. Un test sanguin et une échographie révéleront finalement que le pasteur était atteint d’une insuffisance cardiaque et que son sang était « empoisonné ».

Le pasteur a tout de suite voulu consigner par écrit ce qu’il vivait, pour donner le point de vue d’une personne qui souffre.

« Au début de cette expérience, mon instinct d’écrivain s’est manifesté. J’ai pris beaucoup de notes documentant ma maladie, que j’ai mises dans un livre relatant mon voyage à travers l’affliction en temps réel. Je voulais écrire sur ce que je vivais au fur et à mesure. L’une des raisons pour lesquelles je voulais faire cela était que de tous les livres que j’avais lus sur la souffrance et l’affliction, la plupart étaient écrits d’un point de vue académique ou théologique, mais peu du point de vue des affligés. »

Avec du recul, il remarque qu’à ce moment, il n’a pas réussi à prendre en compte la souffrance de ses proches.

« J’ai eu du mal à voir dans les premiers jours de mon affliction que ce qui m’était arrivé arrivait aussi aux gens qui m’aimaient. Bien sûr, leur expérience était différente, mais c’était la leur. »

Mais désormais, cette prise de conscience l’aide désormais à prendre soin des autres.

« Nous ne devons pas refuser à quiconque (y compris à nous-mêmes) le droit de ressentir la douleur, la peur et le chagrin qui surviennent lorsque quelqu’un qu’il aime souffre. Nous sommes faits pour porter les fardeaux les uns des autres, ce qui signifie être nous-mêmes accablés par les souffrances et les peines des autres. Ce n’est rien de moins qu’une expression d’amour. »

M.C.

Crédit image : Shutterstocok/ Stokkete

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